Terminales - Projet Bac - Jade

Publié le par Nadine Averink

OPTION TES

Mes travaux mettent en scène la question du temps de manière figurée ou réelle (avec la durée des vidéos par ex), leurs titres sont symboliques ils évoquent des mythes, des contes ou des légendes. S'inspirent d’un genre pictural celui de la nature morte et plus spécifiquement celui de la Vanité

Travail 1  

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Dispositif de travail

 

Installation constituée de 2 vidéos, le titre est identique pour les 2 « Le temps est conté » J'ai voulu faire un jeu de mots par le biais d’un homophone de compter pour illustrer mon thème : le temps. La même sonorité mais entraîne deux sens différents. J'ai utilisé le verbe "conter" car cette vidéo raconte une histoire. On peut le rapprocher de ma problématique car "conté" une histoire fait référence à un fait qui s'est déjà produit. Il s’établit ainsi une relation entre le passé et le futur.

La première vidéo fait référence à un film. Le film de la vie de façon universelle. Chaque Homme est spectateur de son propre destin. Je représente donc l’impuissance de l’homme face à la vie. En mettant en scène le fait qu’il démarre le décompte sans pouvoir l'arrêter. Je suis le personnage de l’histoire, à la fin de chaque scène, je tourne le visage vers la caméra. Cette vidéo est la dénonciation du jugement constant de l’homme par autrui et de son impossibilité de changer le cours du temps. Tous les plans sont pris en contre-plongée pour accentuer la supériorité d'autrui à notre égard et qui dérange nos actions. L’intrusion dans notre intimité qui nous dérange. La bande sonore renvoie au domaine cinématographique.

La 2e vidéo : deux plans se superpose, laissant chacun leur tour prendre le dessus sur l’autre. Le premier étant, une horloge qui fait le tour du cadre (12 heures) et une grappe de raisin qui est petit à petit consommer et dont ses grains sont remis dans le plan. Le son est le bruit d’une horloge, “tic-tac”, insistant qui rythme la vidéo et progressivement s’accélère. Un plan-séquence de raisins qui peu à peu se consument. Le raccord entre les plans est brut. L’effet sonore est un clic d’horloge.

Pour présenter ces 2 vidéos je souhaite utiliser un support à écrans multiples pour que les vidéos tournent en boucle. L’ensemble comporte 6 écrans chaque film est répété 3 fois.  

Travail 2    Au fil du temps

Dispositif de travail

 

C’est une broderie dont le format est un tondo elle représente un motif symbolique de ma problématique :  une horloge. La broderie est un travail qui demande de la patience. Un long temps d’exécution, le processus d’élaboration est ici symbolique. Je me suis inspirée de Fanny Viollet.

Travail 3   

Dispositif de travail

Ce projet a pour but de représenter le mois de Février 2020 en tant que “carnet-calendrier”. Au final il s’agit d’un projet mural sous forme de frise d'une image pour deux jours. Pour résumer, c’est un travail constitué de photographie et de chiffres. Avec pour inspiration deux artistes : On Kawara pour la technique du calendrier et Opalka pour se prendre en photo avec son travail. Le support est une frise en longueur sous forme de tableau à deux lignes et huit colonnes que l’on pourrait nommer panoramique. C’est un assemblage de 16 photographies. Dans chaque case se retrouve un autoportrait en format paysage. C’est un polyptyque. Je me suis inspirée des autoportraits d’Opalka. Il doit être présenté accroché au mur en hauteur. Cette frise peut être reproduite à l’infini car il suffit qu’elle soit imprimée, contrairement au carnet.  Pour ce travail, je trouvai que le carnet seul n'était pas suffisant. Comme le dit Opalka “ce que je nomme mon autoportrait, est composé de milliers de jours de travail.”, donc cela rejoint ma problématique car on observe bien que chaque photo se traduit dans un processus de travail enregistrant une progression qui est un document sur le temps. Chaque case représente deux jours du mois, un jour pair et impair.

Travail 4

Il s’intitule « Au temps passé ». Ce travail est un collage de morceaux de miroir sur un support en carton plume blanc, format A3. Ce travail est constitué de fragments de miroir qui sont comme des tesselles (Cf. mosaïque). A la base matériau non artistique. Le miroir reflète le visage de celui qui observe (le spectateur). Mais ce reflet est fragmenté et géométrisé Le lien avec ma thématique (le temps) : c’est un objet cassé qui rend compte de l’instant de l'accident mais aussi implicitement le passé du miroir où il était intact et le présent par le moment de sa reconstruction. Pistoletto utilise des miroirs qu’il brise, qu’il peint, son travail est une référence pour ce collage.

Travail 5

Au même titre que la mosaïque de miroir, cette tasse est une tasse recomposée de quelques-uns de ses morceaux d’origines. Le projet est à la fois une sculpture-objet mais aussi une série de mises en scène photographiques. L’ensemble se nomme « Un contre temps ». Cette tasse cassée puis reconstruite, rend compte du moment de l'accident mais aussi implicitement le passé où elle était intacte et le présent avec sa reconstitution. Je me suis inspirée des travaux de Pistoletto qui lui travaillait comme matière première le miroir. Cet objet serait disposé sur une table blanche dans un espace muséal, les photomontages numériques seraient disposés sur le mur de la salle.

 

Travail 6

C’est une série photographique intitulée « Un pour tous » prise du même endroit pendant un mois de ma fenêtre. 

 

 

 

Publié dans Terminales

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