Terminales - spécialisation arts : Aliénor

Publié le par Nadine Averink

Pour la constitution de mon dossier je me suis intéressé aux extrêmes. « Entre microcosme et macrocosme, c’est une question d’échelle » est devenu mon leitmotiv. Sans doute inspirée par les œuvres de Marcel Duchamp et en particulier par ses ready-made j’ai donné des titres avec des sonorités parfois poétique : corps filé, intenable trône, « jardindencre », noir fourmillement, etc. Ils apportent un éclairage sur la technique ou l’aspect formel. Ils sont une partie important de mon processus de travail.
Les images d’organes sont des représentations brodées sur des tissus découpés en tondo. Chaque tondi correspond à un organe humain essentiel à la vie : un cœur, deux poumons, un cerveau, un estomac. Ces IMAGES d’organes sont traversés par des fleurs correspondant à ces organes : pour le cœur, des roses, pour le cerveau des fleurs de lotus symbole de savoir et de connaissance, pour les poumons, des pissenlits symboles de souffle nouveau et de légèreté, pour l’estomac, des violettes symboles de digestion.

 

Le triptyque photographique est une mise en scène pour présenter une maquette : une petite cabane en bois. Mes sources d’inspiration pour ce travail sont les réalisations minuscules d’Edouard Sautai et les Huts de Tadashi Kawamata.

 

L’intenable trône est constitué de plusieurs éléments d’un même objet une chaise de style Louis XIV. Les feuillets mobiles sont manipulables par le spectateur. La surface du dessin à l’encre de Chine est saturée par des graphismes, des lignes, des hachures.

 

Cet envahissement de la surface ce foisonnant traduit pour moi un jardin luxuriant celui des mythes ou des religions comme le jardin d’Eden, les jardins suspendus de Babylone. Le diorama est réalisé à partir de matériaux diversifiés : papier pour les papillons, mousse végétale pour le mur qui constitue le fond, ficelle très fine pour reconstituer des cocons originellement en soie. Idée d’une composition avec tous ces éléments qui se complètent : cocon puis chenille viennent appuyer l’idée de l’évolution du papillon.

 

J’ai utilisé, pour le dessin intitulé « Noir fourmillement » un feutre. Les trois supports qui constituent l’ensemble de la composition sont achevés dans un format portrait. Au centre du triptyque, nous observons un profil d’homme qui se dégage. Des traits hachurés aléatoires constituent ce profil non délimité par un trait. Ces traits consécutifs peuvent nous évoquer l’idée d’un grouillement de population mais ce grouillement s’effrite de la gauche vers la droite. Grace à cette dispersion, nous pouvons mieux observer les différents personnages qui constituent une foule dispersée. Ils ont chacun leur forme propre, parfois en mouvement ou figé, et sont tous de proportions semblables. De chaque côté de ce profil central, nous trouvons deux supports sur lesquels j’ai réalisé un grouillement de centaines de microscopiques personnages.
Aliénor

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