Que sont-ils devenus ? (Alice)

Publié le par Nadine Averink

 

Je m’appelle Alice, je suis issue de la promo 2011. Je monte actuellement ma boîte dans la culture après un cursus d’études qui a mélangé des études en Beaux-Arts puis de commerce.

Mon parcours en résumé :
- Ancienne Terminale L en spécialité et option ART de Paul Claudel
- une année de MANAA (prépa artistique)
- 3 ans à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de LA CAMBRE (Bruxelles) , atelier Peinture
- Master 1 et 2 en Entrepreneuriat et Innovation à l’EM Lyon / Centrale Lyon (master issu de l’alliance d’une école de commerce et d’une école d’ingénieur)

Si je devais en parler avec mes mots et donner un bilan de mon expérience :

J’ai toujours suivi ce que j’aimais faire, en dépit des craintes de mes parents, et malgré mon incertitude à savoir précisément ou chaque pas m'emmenait. Dès le départ, j’ai fait des choix en apparence risqués (Terminale L, option et spé Art!), mais qui étaient en adéquation totale avec ce que j’aimais faire. J’ai choisi de suivre mon intuition et mon talent, alors qu’en terminale je ne savais pas précisément s’il y aurait un jour pour moi du travail à la clef, et en me doutant réalistement que je ne deviendrai pas le prochain Picasso.

J’ai passé trois années de pure éclate en école d’art. J’ai appris énormément, dessiné, peint, exposé tout mon soûl. Vers le milieu de la troisième année, j’ai commencé à ressentir que j’avais appris suffisamment de choses dans le monde de l’Art, et que je voulais compléter mon apprentissage par un autre savoir… Mais je ne savais pas quoi!

Finalement j’ai passé le concours pour les écoles de commerce (eh oui!!!! c’est possible à notre époque, il y a de plus en plus de passerelles!!) et j’ai été admise à l’EM Lyon Business School, dans un Master spécialisé en Entrepreneuriat en partenariat avec Centrale Lyon (une école d’ingénieur, ce qui est amusant pour une littéraire ne sachant pas calculer comme moi).
J’ai accepté en me disant que je ne serai certainement jamais entrepreneuse, mais que les outils du commerce (le business, la gestion) pouvaient servir dans tous les domaines. Je ne savais pas plus que ça ce qui m’attendait en termes de débouchés.

J’ai adoré mon master. Cette orientation qui m’aurait paru détestable en terminale m’a passionné trois ans plus tard, en grandissant !! J’ai appris plein de choses nouvelles, et j’ai réalisé que je voulais devenir entrepreneur dans le secteur culturel. Aujourd’hui, je monte une start-up spécialisée dans la création d’évènements artistiques autour du thème de la politique pour des musées.

Alice
Janvier 2017

Publié dans Après le bac

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