Centre Pompidou - Surréalisme

Publié le par Nadine Averink

Sortie au Centre Pompidou pour l’exposition intitulée « Surréalisme » avec les élèves de terminale et de 1e

Cette exposition célèbre un anniversaire, celui des 100 ans de ce courant initié par le manuscrit d’André Breton paru le 15 octobre 1924 sous le nom « Manifeste du surréalisme » . Le parcours proposé est thématique, il cartographie en 13 chapitres l’imaginaire de mouvement de 1924 jusqu’à la fin des années 60. 500 œuvres exposées retracent ces quarantes années d’une exceptionnelle effervescence créative. La scénographie prend la forme d’un labyrinthe avec en son centre, le manuscrit original de Breton, prêté à titre exceptionnel par la Bibliothèque de France.

Associant peintures, dessins, films, photographies et documents littéraires, l’exposition présente les œuvres d’artistes emblématiques : Salvador Dali, René Magritte, Giorgio di Chirico, Max Ernst, Joan Miro, Dora Maar, Dorothea Tanning, Léonor Fini, Leonora Carrington, etc.).

Dorothea Tanning, Birthay, 1942, Ht, 102,20 x 60,80 cm

Elle évoque les figures littéraires, sources d’inspiration pour ces artistes comme le comte de Lautréamont, Lewis Carrol ou le marquis de Sade.

En 1924, Breton devient le chef de file de ce mouvement. Il cherche à effacer la frontière entre rêve et réalité, conscient et inconscient et à donner naissance à une réalité absolue la surréalité. Son but est l’émancipation intégrale de l’homme, sa libération de toutes les contraintes que la société fait peser sur lui. Pour y parvenir il fait appel à l’imagination, le merveilleux, le rêve, l’inconscient. L’art doit être un instrument de découverte de soi et non une pure délectation esthétiques.

Victor Brauner - Loup-table

Une phrase dans le recueil intitulé Les Chants de Maldoror écrit par Isidore Ducasse alias Lautréamont résume toute l’esthétique surréaliste :

« Beau comme une rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie. ». Chant VI, strophe 1

Les artistes surréalistes se sont appliqués à bousculer les codes, à repousser les limites de la création, à pluraliser les supports et les techniques d’expression d’une manière tout à fait inédite. Une production prolifique que les élèves du cycle terminale ont admiré avec délectation.

Publié dans Sorties

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article