Musée de l'Orangerie - Sam Szafran

Publié le par Nadine Averink

Les élèves de terminale (enseignement de spécialité) après avoir admirer le travail de Claude Monet au musée de l’Orangerie le lundi 5 décembre 2022, ont pu voir l’exposition « Sam Szafran. Obsessions d'un peintre ».

Ce sont les pastels et les aquarelles sur papier et sur soie que l’accrochage de Claire Bernardi, la directrice du musée met en valeur. Ces œuvres sont des dessins figuratifs où se mêlent entrelacs savants de lianes-des philodendrons, perspectives étranges d’escaliers ou scènes d’intérieur -son atelier où s’entasse un bazar hétéroclite.

« J’ai toujours pensé, comme Alberto Giacometti le disait, que la réalité est beaucoup plus forte que l’utopie, que le rêve ou le fantastique. Ce qui m’importait c’était moins de réussir une œuvre que de donner la possibilité aux gens de regarder un peu mieux. Le rôle de l’artiste c’était de donner un autre regard, un regard qui permette de voir autrement. » – Sam Szafran

L’exposition dévoile sous la forme de variations d’une même série : son atelier, celui de son imprimeur, les cages d’escalier ou son appartement de Malakoff envahi par les fameux philodendrons, des Monstera et des aralias plus précisément. Ces plantes obsessionnellement peintes par Sam Szafran révèlent comment une forme végétale peut devenir objet d’étude esthétique sur un demi-siècle, c’est-à-dire toute une vie d’artiste.

L’écrivain américain James Lord ami de l’artiste souligne à ce propos « Puis il y a un saut dans l’univers du végétal, Des plantes ! Des juxtapositions à l’infini de feuilles avec leur palpitation, leur perfection et profusion à la limite du perceptible, chaque feuille enluminée dans l’air vibrant, avec une précision jardinière. »

Son approche figurative et poético-onirique du réel a fasciné les élèves de terminale qui ont admiré sa dextérité a utilisé pastels, aquarelles et fusains.

Sam Szafran (pseudonyme de Samuel Berger) admire la forme organique des feuillages et surtout le fait que les plantes, telles que le rhododendron, ont une force de croissance, une évolution et une pulsion d’expansion illimitée. Il disait :

« Mon ambition picturale, métaphoriquement c’est qu’on se perde dans le tableau. »

C’est exactement ce que les élèves ont pu expérimenter durant le laps de temps de la visite.

 

Photos Nadine Averink

Publié dans Sorties

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