Terminales - Projet Bac - Gabriel
Gabriel
Ma problématique questionne l’identité autour de deux genres, celui du portrait et de l’autoportrait. La notion d’identité souligne le caractère unique d’une personne tant au niveau de ses caractéristiques physiques qui correspondent selon moi à son monde extérieur que ses caractéristiques psychologiques qui symbolisent son monde intérieur. J’ai donc exploré ces deux univers ambivalents autour d’une technique : le dessin aussi bien traditionnel que numérique. Du latin "idem" le mot identité est ce qui caractérise effectivement chaque individu. Sur nos papiers d’identité on trouve : un nom, un prénom, la couleur des yeux, notre taille, notre lieu de naissance. Penser l’identité c’est imaginer ce qui nous caractérise en termes d’apparence physique mais pas uniquement. C’est également la perception que les autres peuvent avoir de nous-mêmes. C’est aussi réfléchir par rapport à l’histoire de l’art à la manière de se représenter ou de représenter l’autre : ainsi la figure, le visage ne sont plus les seuls éléments d’identification de soi, l’univers intérieur, les pensées peuvent être matérialisés et devenir ce qui me caractérise moi ou l’autre comme dans mon 2e travail intitulé “Rêve”. Deux des productions sollicitent la participation du spectateur la 1e et la 2e
Ma technique de prédilection est le dessin, le style de mes représentations se rapproche de la BD Japonaise (le Manga) et j’expérimente depuis 2 ans le dessin numérique à l’aide de logiciel tel que GIMP ou Photoshop.
-Production 1 : « Les deux font la paire », deux carnets à spirale de 24 x 11 cm, 6 pages chacune.
Ma première pratique s’intitule « les deux font la paire ». Composé de deux carnets de 6 pages chacun reliés par spirale, ce travail nécessite l’interaction du spectateur. En effet les 6 pages du carnet contiennent des moitiés de portraits, tracés au feutre noir, des modèles photographiés ainsi que des moitiés de portrait de personnages fictifs. Le spectateur doit donc essayer de former des visages à partir de ces moitiés de portraits disposé sur un pupitre en bois afin de faciliter la prise en main. L’idée de jeu est l’une des idées principales de mon travail en effet il est question de former des visages par l’intervention du spectateur pouvant rappeler l’idée de jeu et notamment un jeu de société dont le titre est explicite : « Jeux des portraits »
-Production 2 : « Rêve », collage de carrés de 9 cm reproduisant un phylactère de BD
Mon second travail est intitulé « Rêve ». C’est un collage de plusieurs dessins au feutre noir réalisés sur papier au format carré 9x9 cm. Le but de ce collage est d’assembler ces carrés afin de former un phylactère de BD qui est celui du rêve/de l’imagination car, bien que qu’il ne s’agisse pas à proprement parler d’un portrait, le domaine du rêve peut être un reflet de la personne et donc être considéré comme tel. C’est une activité mentale psychique comme le dit Freud. Le travail est fixé au mur et peut devenir un travail interactif avec la participation du spectateur qui peut prétendre être la personne qui imagine. Je me suis inspirée d’une œuvre intitulée Insta‘mirrors de l’artiste Nicolas Davoine, mieux connu sous le pseudo encoreunestp exposée à l’édition 2018 des Extatiques. En effet il y a la même idée que le spectateur peut faire partie du l’œuvre car celui-ci pouvait poser comme s’il était le personnage propre au poste d’Instagram. Du duo Mryzk et Moriceau, avec leur exposition intitulée Never dreaming of dying car elle invite le public à se perdre dans un labyrinthe peuplé de figures. Et pour finir mon autre source d’inspiration est l’exposition The post it show présentée à la galerie Giant Robot, plusieurs artistes viennent dessiner sur des post-it qu’ils collent sur le mur.
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-Production 3 : « Toonme », série de dessins/photographie numérique, taille variable
Mon troisième travail s’appelle « Toonme » en référence au challenge sur Internet. Ce travail est composé d’une série de dessins numériques et de photographies. Les photographies (selfies) de modèles, issus de mon entourage, sont divisées en deux, cette séparation est marquée distinctement par un cerne. Cette série de photomontages est affichée sur un écran de 6 pouces sur un mur, écran qui défile automatiquement les images. La composition de chacune de ces images est similaire à savoir au 1er plan le modèle photographié au second un fond correspondant au lieu de la prise de vue : scène d’intérieur ou d’extérieur. J’ai choisi ce principe de diffusion de l’image car la qualité est plus nette, les couleurs plus franches
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- Dossier d’accompagnement : dessins (traditionnels ou numériques)