Terminales - Projet Bac - Marie-Aimée

Publié le par Nadine Averink

Enseignement de spécialité et option facultative

J’ai axé mon travail sur une notion principale celle de la transparence. Des motifs comme le miroir, la fenêtre, l’eau sont des sujets de représentation récurrents que j’ai traité à l’aide de diverses techniques. J’ai exploité des supports différents et j’ai utilisé des matériaux non artistiques ou au contraire traditionnels. Leur dimension pour certains tactiles me permet de mettre en avant la relation avec le spectateur.

Des artistes comme Michelangelo Pistolleto, Bill Viola, Carmontelle, Jean-Michel Othoniel, Pia Mannikko, Francis Picabia ou Oscar Munoz et Gabriel Orosco ont inspiré ces réalisations en 2 ou 3D. La mythologie avec le reflet dans l’eau claire de Narcisse a également été une source d’inspiration. Les motifs utilisés prennent un sens allégorique ou symbolique.

Travail 1

Ce travail intitulé « She said yes » est une réalisation textile qui représente une manche-ballon en tulle relié au corps grâce à un plastron constitué de lanières. Je me suis inspirée du travail d’un duo d’artistes vu à la Fondation EDF lors de l’exposition intitulée Coup de foudre. Fabrice Hyber et Nathalie Talec, devenus HyberTalec réalisent des costumes avec lesquels le spectateur peut devenir acteur. Pièce maîtresse de l’exposition : une piste de danse, où les visiteurs, sous un chandelier floral, pouvaient revêtir les costumes multicolores imaginés par les deux plasticiens et se laisser guider par la musique, ou bien par le silence. Ce principe interactif a guidé mon inspiration pour cette pièce que le spectateur peut enfiler comme un accessoire. Présentée sur un mannequin le visiteur-acteur peut s’il le souhaite l’essayer et s’admirer dans un miroir en pied. Ce travail par ses matériaux “nobles” satin et tulle évoque un univers particulier la danse classique quant à la symbolique du blanc elle est importante elle traduit l’innocence la pureté et renvoie comme peut le suggérer le titre à la cérémonie du mariage. Seules les femmes sont invitées à entrer dans la danse.

 

 

 

Travail 2

Mon projet nommé #Nofilter est un tableau transparent qui évoque le passe tête .Il est constitué d'une feuille de plexiglass sur laquelle est dessiné une couronne de fleur.  Elles sont en blanc et certaines sont ornées de paillettes rose et blanches. Mon travail s'inspire des filtres de selfie utilisés sur les réseaux sociaux. En effet, le spectateur est amené à placer sa tête au centre de la plaque de plexiglass et à caler son visage sur la couronne de fleur afin de donner l'illusion qu'elle est sur lui. C'est notamment ce que fait l'artiste Encoreunestp avec  ses Insta-mirrors. L'artiste dispose dans l’espace public des miroirs  qui reprennent les cadres du réseau social  Instagram et qui permettent à  chacun de s’y photographier. Les œuvres existent également à travers l’usage qu’en font ceux qui se photographient et les partagent : œuvres interactives, activées lors d’un « selfie », elles invitent le spectateur à s’afficher comme une œuvre d’art.

#Nofilter est composé d’un motif floral, parsemé de paillettes, mon projet se rapproche des œuvres photographiques de pierre et Gilles qui reprennent les codes du kitsch.

Dans l'espace, ce support se présente sur un socle  à hauteur d'homme. Le cadre floral se situe donc face à la tête de manière à ce qu'elle l'encadre. Le visiteur est guidé grâce à des empreintes de pas au sol.

Travail 3

Ce travail est constitué en 3 parties en plexiglas. Les plaques collées entre elles contiennent des fleurs séchées. Ces motifs évoquent le principe d’un herbier. Les plaques sont réversibles le principe du recto-verso donne à voir au spectateur l’intégralité de l’élément végétal. C’est un  format oblong. La surface renvoie le reflet de celui qui regarde ainsi que le contexte dans lequel se trouve exposée chaque plaque donc ces images ne sont jamais les mêmes en fonction du lieu d'exposition. Les fleurs séchées évoquent le genre de la nature morte mais aussi les illustrations botaniques.

Travail 4

La production Miroir est une broderie sur tulle.  Elle représente un élément figuratif : un miroir de main. Cette figure est représentée par une ligne continue formant les contours du miroir. Elle est réalisée en point de  maille avec un fil rosé or. En bas à gauche, on trouve une inscription : le titre « miroir ». Il est brodé avec un fil de la même couleur que celui du miroir. Le travail est donc épuré et minimaliste avec seulement deux couleurs. Le tulle est transparent. Cet effet remet en question la place du spectateur. Ce dernier peut directement s’intégrer dans le cadre du miroir et changer  la production à chaque nouveau spectateur. Ce tableau suspendu ou broderie implique le spectateur tout comme le travail précédent, l’interaction est un élément important dans mes projets.

 

 

Travail 5 série de 3 vidéos (2 présentées ci-dessous)

Je me suis contentée de conserver la forme initiale d’un moule à glaçons classique ce sont des cubes suspendus qui rappellent les couleurs symboliques du peintre : les trois couleurs primaires. Le projet final devait comporter 2 autres vidéos avec pour chacune d’elle une couleur primaire le rouge puis le jaune. L’ensemble formerait donc un triptyque avec la 1ère réalisée. Pour l’installation les écrans seraient disposés comme des tableaux accrochés au mur tous comme les écrans plasmas de Bill Viola.

Travail 6 photographique (série de 7 images).

Il s’agit d’autoportraits puisque je suis le modèle photographié. J’ai voulu rendre hommage au photographe André Kertész par le choix du noir et blanc et de l’objet placé devant mon visage : un verre. Le matériau déforme mes traits. Je me suis directement inspirée de sa série « Distorsions ». La série pourrait être constituée d’une centaine de clichés au final afin d’occuper tout un pan de mur dans une salle d’exposition. 

 

 

 

 

Publié dans Terminales

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