Terminales - spécialisation arts : Mayeule

Pour constituer ce dossier je me suis posée la question suivante : Comment réinterpréter les contes de fée? Je me suis notamment penchée sur deux expositions. L’une qui s’est déroulée à la chapelle de l’Observance et qui était dédiée à ce genre littéraire que j’affectionne. Intitulée « contes défaits » elle regroupait les œuvres de 10 artistes, photographes, peintres, ou sculpteurs. Ils ont été une source d’inspiration. La deuxième au titre plus évocateur pour moi « Miroir ô mon miroir » proposée au Pavillon Carré de Baudouin était construite selon des chapitres, comme un récit. Elle invitait le spectateur à un voyage extraordinaire à travers l’univers des contes de fée. On pouvait y découvrir par exemple, La Forêt en carton d'Éva Jospin, une vidéo Le Hameau de Bertille Bak qui plonge le spectateur au cœur d'une forêt alsacienne où vivent des chasseurs ou bien l’œuvre Captivité de Laurent Pernot, une cage qui contient un croissant de lune en néon.

Voici un extrait du dossier

Il s’agit d’une série d’aquarelles dont le sujet représenté est un arbre. Le format utilisé correspond au format carte postale, j’ai utilisé des supports préfabriqués avec des lignes déjà tracées. C’est une série constituée de 20 images. La technique de l’aquarelle donne des nuances de couleurs et des mélanges variées. En fonction de la dissolution les couleurs semblent estompées, se diffuser sur le papier à grain, épais et spécifique à cette technique picturale. La composition est à chaque fois identique : le motif se détache du fond blanc, ce qui forme un contraste. La palette chromatique est élargie et les formes mêmes similaires sont toutes différentes. Ce motif de l’arbre est un symbole fort dans les Contes comme dans Blanche Neige ou bien Peter Pan. Le feuillage des arbres est circulaires on dirait presque un motif abstrait s’il n’y avait pas la ligne verticale pour le tronc.

Cette série parce que réalisée sur des supports “cartes postales” pourrait devenir dans un espace d’exposition une œuvre postale (ou Mail Art). Chaque image serait pré timbrée. Le public serait invité à écrire au recto puis à envoyer l’image.

Un : au lieu d’exposition

Deux : au domicile de l’artiste

Trois : à une revue d’art de type “BEAUX-ARTS”

Voilà ce que l’on trouve comme message au lecteur :

Envoyez vos courriers à :

Beaux-arts magazine

3, carrefour de Weiden, 92130 Issy-les-Moulineaux Cedex

Je me suis inspirée d’une installation de 2015 nommée « Please add to and return to Ray Johnson » en hommage au travail de Ray Johnson basé sur le Mail Art.