Terminales - Option arts : Camille

Publié le par Nadine Averink

Problématique : Jeu de lignes courbes ou rectilignes

 

1

Ce 1er projet est une série de 4 panneaux de format carré. Ce sont des collages simplement réalisés à l’aide de ruban. L’ensemble se présente sous la forme d’une frise et suggère une suite car la ligne représentée s’interrompt et reprend sa course de feuille à feuille. Les courbes peuvent suggérer des lettres comme e ou s mais la totalité représente une image abstraite une ligne aux courbes plus ou moins marquées. Symboliquement on pense au fil de la vie. Le chiffre 4 renvoie aux différentes étapes : l’enfance l’adolescence l’adulte l’âge mur. Pour cette réalisation je me suis inspirée de l’artiste Cy Twombly et de ces tableaux noirs où il grave plusieurs rangées de ligne avec des boucles.

Le mouvement et le rythme comme la palette chromatique réduite aux seules couleurs froides donnent une sensation de lenteur qui correspond bien à l’esprit minimaliste de mon travail.

Terminales - Option arts : Camille

2 - Paris by night

Ce travail est un collage, j’ai découpé dans du papier noir des silhouettes d’architectures, d'immeubles, de buildings que j’ai ensuite collé sur une demi-feuille de format raisin (65x25 cm). J’ai répété cette étape à deux reprises, mon projet se présente donc sous forme de diptyque dans un format paysage. Pour présenter ce travail j’inviterais le spectateur à l’aide d’un cartel à prendre en main la production et à la placer devant la lumière de façon à faire apparaitre la ville sur la face blanche de la feuille. Par transparence et grâce à l’action de la lumière la surface blanche du support laisse apparaître les silhouettes des éléments découpés.

Je me suis inspirée du théâtre d’ombres chinoises pour concrétiser ce projet et du cinéma d’animation en particulier d’un réalisateur : Michel Ocelot. Et de l’œuvre contemporaine intitulée Manhattan at Night de Tim Noble et Sue Webster.

 

Paris by night

(esquisse)

3 : Ecce Homo

Ces images figuratives sont de manière symbolique l’essence même de l’Homme représentée par deux organes vitaux : le cerveau et le cœur puisque l’un est le siège des pensées et l’autre ….il bat il insuffle la vie  fait circuler le sang. Si Henri Matisse avec ses gouaches découpées est une référence ces collages rappellent le street art et le procédé du pochoir d’artistes comme Bansky. Le contraste de couleur s’associe au contraste des lignes entre forme pleine ou évidé sur l’idée du positif-négatif. Les 8 supports se présentent en frise sur deux lignes alternant les 2 motifs.

 

Technique de papier découpé sur feuille noire ou blanche puis collé sur un support carré blanc ou noir pour créer un contraste maximal.

 

4 : Nature

C’est un collage constitué une multitude de fleurs blanches en papier. J’ai utilisé le papier à la fois comme matériau et support. Le blanc du papier se teinte de nuances diverses en raison des reliefs qui projettent des ombres portées.

Je présenterai ce travail à même le sol pour mimer un parterre de fleurs mais cette image en papier présentée sur le sol implique une détérioration si le spectateur marche dessus sauf si on limite son accès par un cartel “Pelouse interdite” d’où le titre « Nature » comme dans les jardins publics. Le blanc symboliquement peut évoquer la pureté, la fragilité. La composition de ce collage figuratif se présente comme une frise. Les éléments collés forment une ombre portée parce que certains coins  des fleurs se relèvent. Pour la présentation s’il est accroché au mur comme traditionnellement ce collage s’apparente alors à un bas-relief. Son unique couleur fait de lui un monochrome. Le motif de la fleur se rattache au genre de la nature morte ou du paysage, il me fait penser à des artistes contemporains comme Murakami ou bien à l'installation "Blossom" de l'artiste chinois Ai Weiwei lors de l'exposition "Ai Weiwei. D'ailleurs c'est toujours les autres" au Musée Cantonal des Beaux-Arts à Lausanne.

 

 

5

Sur un carton plume de format Raisin le spectateur est invité à sélectionner puis coller sur la surface une bouche dessinée qu’il peut choisir parmi un jeu mis à sa disposition dans une boite. Une fois collé sur le support cet élément permet au spectateur d’imaginer en pensée le reste du visage d’où le titre de cette installation « Liberté d’expression ». Le diptyque Marilyn Monroe’s Lips qui met en scène 168 fois la bouche de l’actrice et Les albums intitulés Lips d’Andy Warhol dans lequel sont présentés des sérigraphies représentant plus de 60 paires de bouches ont été le point déclencheur de cette « œuvre » participative. Pour reprendre la formule de Marcel Duchamp « C’est le regardeur qui fait le tableau » ici la bouche dessinée permet au regardeur de voir le visage qui lui semble lui correspondre.

(pas d'illustration)

Publié dans Terminales

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