Terminales - option arts : Julien
L’instant présent ou le temps de l’œuvre
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Cette architecture dessinée est en ruine elle rappelle l’œuvre de Hubert Robert mais ce travail est double si le spectateur soulève le premier feuillet il découvre l’image du château reconstituée. La 2e réalisation est une œuvre collective. Je me suis inspiré d’une œuvre de Francis Picabia : « l’œil cacodylate ». Mais j’ai demandé à chaque participant d’écrire à chaque fois la même chose : le mot « écrire ». Le collage d’une photographie de ma main complète l’ensemble. La partie blanche en réserve implique que la réalisation est en train de se construire, inachevée. Le cadre blanc contient un sonnet de Pierre de Ronsard manuscrit. Dans la partie inférieure des bandes de papier recouvertes de plâtre sont superposées et représentent des pages qui s’empilent. Un galet est posé au-dessus de celle-ci, au centre du tableau-objet. Ce poème de Ronsard, Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie, s’inscrit dans la notion du Carpe Diem (« cueille le jour », en latin) qui a été reprise par de nombreux auteurs de la Pléiade notamment. La rose dont il parle est la métaphore de la brièveté de l’existence humaine : c’est une fleur rapidement fanée et qu’il faut cueillir dès sa floraison. Dans cette réalisation, les pages qui s’empilent symbolisent le temps passé, l’histoire qui est déjà écrite, les lignes qui s’accumulent. Cependant le regard est attiré au centre par le galet, qui symbolise l’instant présent. Ceci est une invitation à le saisir, d’où le lien avec le poème de Ronsard. Le choix du noir et du blanc est justifié par le fait que cela représente une dualité naturelle, le blanc étant la pureté, la lumière, la vie, et le noir étant son antithèse. Pour le travail suivant j’ai recouvert la feuille au crayon à papier, puis j’ai dessiné l’arbre à l’aide d’une gomme. Le dessin est réalisé en retirant de la matière, comme la taille directe dans un matériau en sculpture.
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J’ai utilisé la technique du pochoir pour le format oblong. Je me suis inspirée de Streets artistes tel que Banksy. La couleur principale que j’ai utilisée est le noir. J’ai fait ce choix pour contraster avec la seule note de couleur de mon travail : le rouge du « R » de « révolution », qui permet de souligner la contraction des deux mots et la violence de la révolution, et les couleurs des fleurs du bouquet. Cette frise évoque celle de l’évolution.
Sixte
Sélection de travaux :
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